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versées plus tard dans notre grand dépôt national; au palais Soubise.
Le texte du manuscrit des Archives finit, dans l'édi-' tion des Mémoires donnée par M. Boiteau, à la page 3oo du tome II par ces mots : « à propos, j'ai fait partir deux cahiers de mon roman (i) que j'ai copiés pour que vous en donniez votre avis bien nettement. Si vous êtes content, je continuerai. »
A la suite de ces lignes, on lit ericore'pourtant dans le manuscrit qui nous occupe une lettre, restée inédite._.. et sans grand intérêt, de MmQ de Montbrillant à Volx, c'est-à-dire de Mm- d'Epinay à Grimm où il est ques­tion des affaires embarrassées de M. d'Epinay.
Au reste, ni M. Brunet ni le nouvel éditeur n'ont cru devoir reproduire dans son entier le travail de Mm0 d'Epinay. Tous deux ont jugé nécessaire d'en re­trancher de longs passages diffus ou inutiles et d'ar­rêter leur publication à l'année 1759 quoique le récit des événements ait été poussé définitivement par l'au­teur jusqu'en 1769 0^1770.
M. Boiteau donne pour raison de cette façon d'agir l'ennui qu'eut procuré au lecteur la fin des Mémoires et il ajoute (2) : « Ce qui eut assurément déplu à tout le monde, c'est la manière dont Mm6 d'Epinay, à bout d'aventures et fort essoufflée s'arrangeait pour faire une
(1) Ce sont précisément les Lettres de Madame de Montbrillant que M« d'Epinay appelle son roman. (3) Mémoires de Madame d'Epinay, II, 471.